Le saviez-vous ?
- Les accidents et actes de violence tuent plus que les maladies cardio-vasculaires, le cancer, le sida et les autres maladies infectieuses, les maladies respiratoires et le diabète réunis, ceci au sein de la population suisse, âgéee de 1 à 44 ans (BPA 2003).
- Chaque année, plus de 3'500 personnes décèdent des suites d’un accident ou d’actes de violence en Suisse
- Les minutes suivant un polytraumatisme sont critiques. Les suites sont étroitement liées à l’efficacité de la prise en charge du patient et donc à la compétence et la formation du personnel médical et paramédical impliqué dans ces instants critiques (Advanced Trauma Life Support, Ed. by the American College of Surgeons, Committee on Trauma, 1997)
- …et pourtant, en Suisse, l’accès à l’enseignement de la Médecine d’Urgence nécessite encore un investissement conséquent de la part des médecins s’intéressant à ce domaine.
Médecine d’Urgence
La Médecine d'Urgence correspond aux ressources et compétences médicales
et chirurgicales à mettre en œuvre pour prendre
en charge immédiatement une personne accidentée ou malade dont l’état de santé empire très rapidement
et où l’absence de soin l’expose au risque « à très court terme » de séquelles
irréversibles et met en jeu son pronostic
vital.
La notion de « très court terme » dépend des situations, de quelques minutes à quelques heures.
La Médecine d'Urgence est multidisciplinaire, rassemblant les branches de la médecine suivantes:
La Médecine d'Urgence nécessite de la logistique (équipement, personnel, timing) et de la coopération avec d'autres structures médicalisées, pouvant faire intervenir la télémédecine (transmission des données sur le patient, paramètres vitaux…).
La notion de « très court terme » dépend des situations, de quelques minutes à quelques heures.
La Médecine d'Urgence est multidisciplinaire, rassemblant les branches de la médecine suivantes:
- Anesthésie-réanimation : des situations nécessitant un traitement d’urgence peuvent devoir faire appel à l’anesthésie (suppression des sensations, en particulier de douleurs) ou à la réanimation (maintien et restauration des fonctions vitales). Mais l’anesthésie elle-même, par exemple avant une opération ou un examen médical, peut nécessiter un traitement d’urgence si le patient présente des effets secondaires à l’anesthésie graves.
- Traumatologie : cette discipline de la médecine prend en charge les patients traumatisés physiquement, c’est-à-dire étant atteints de dommages physiques (fractures, luxations, entorses, blessures, brûlures, noyades...) suite à une action extérieure violente et soudaine (choc lors d’un accident, brûlures chimiques ou thermiques, polytraumatisme).
- Toxicologie : de nombreuses situations résultent d'intoxications accidentelles ou volontaires (intoxications alimentaires, par émanation de gaz, médicamenteuses, par stupéfiants, alcooliques, empoisonnement...) nécessitant une prise en charge permettant de les diagnostiquer et de les traiter (voies d’élimination, traitement, antidotes, réanimation…)
- Psychiatrie : dans de nombreuses situations d’urgence, la pathologie mentale peut avoir des conséquences graves immédiates pour la vie des uns et des autres. Un soutien psychologique adapté et immédiat est alors primordial.
La Médecine d'Urgence nécessite de la logistique (équipement, personnel, timing) et de la coopération avec d'autres structures médicalisées, pouvant faire intervenir la télémédecine (transmission des données sur le patient, paramètres vitaux…).